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Crise céréalière La chambre d’agriculture du Loiret débloque 500 000 à 600 000 €

Michel Masson, le président de la chambre d’agriculture du Loiret, annonce que la chambre d’agriculture du Loiret mobilisera 500 000 à 600 000 € lors d’une conférence de presse après la réunion de concertation avec les organisations agricoles et les services de l’État, le 5 août 2016 à Orléans (Loiret).© A. Richard

À la suite d’une réunion de crise avec les organisations agricoles et les services de l’État, le 5 août 2016 à Orléans, la chambre d’agriculture du Loiret a annoncé qu’elle mettait la main à la poche pour soutenir les agriculteurs. Elle prépare un plan d’actions pour soutenir les agriculteurs.

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Face aux inondations de début juin et à la moisson désastreuse, la chambre d’agriculture du Loiret offre la possibilité à tous les agriculteurs d’adhérer gratuitement aux GDA, groupements de développement agricole, pour 2017, puis une réduction de l’adhésion de moitié pour 2018 et 2019.

« Nous ne voulons laisser personne sur le bord de la route, indique Michel Masson, le président de la chambre d’agriculture du Loiret. Nous proposerons aux agriculteurs qui le souhaitent un audit de leur exploitation avec la cellule « Loiret écoute active », puis un plan d’accompagnement sur trois ans. »

4 à 5 nouveaux conseillers

Aujourd’hui, 1 200 agriculteurs adhèrent aux GDA. L’objectif est de doubler ce chiffre. Pour cela, la chambre d’agriculture va recruter 4 à 5 nouveaux conseillers techniques et économiques. « Cela pourra même être des agriculteurs à temps partiel, très calés dans un domaine, détaille Michel Masson. Il ne faut écarter aucune solution. »

Entre les adhésions gratuites et les nouveaux conseillers, la chambre débloque un budget de 500 000 à 600 000 €, sur un budget global de 8 millions d’euros. « On fait un effort important, ajoute-t-il. J’espère que ces mesures inciteront les autres organisations agricoles du département à proposer à leur tour des mesures concrètes pour les agriculteurs. »

Depuis les intempéries du printemps, un millier d’agriculteurs a contacté la cellule d’urgence de la chambre d’agriculture. L’organisme consulaire estime que 20 à 25 % des exploitations agricoles pourraient disparaître suite à l’année 2016.

Aude Richard

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